Vous arrive-t-il de vous sentir terriblement seul, même lorsque tout semble aller bien ?
Comme si, malgré tout ce que vous aviez accompli, il vous manquait une pièce essentielle pour être pleinement vous-même ?
Parce que derrière l’indépendance et les victoires, il y a parfois ce vide qu’on n’ose pas avouer.
Ce décalage que vous cachez aux autres.
Cette façon de vous adaptez sans cesse.
De vous demandez ce que vous faites là, déconnecté des autres et pourtant au milieu du groupe.
La culpabilité de vouloir être ailleurs mais de devoir être là ?
Cela vous fait souffrir, alors que faire ? Voici un article qui va vous expliquer les origines du problème et comment en sortir.
1. D’où est ce que ça vient ?
Vous avez grandi en vous sentant "à part".
Toujours un peu en décalage, jamais tout à fait à votre place. Même dans les cercles où vous étiez censé briller, vous ressentiez une solitude sourde et le besoin paradoxal d’être seul avec vous-même. Vous aviez une perception du monde qui vous semblait profonde et que vous ne pouviez pourtant partager avec personne, comme un trop-plein de lucidité. Mais impossible à “dire”. Et cette question revenait sans cesse :
"Qu’est-ce qui cloche chez moi ?"
Vos "forces" sont devenues des murs, et pour compenser vous êtes devenu indépendant, fort, performant. Mais cette force est un masque, vous le savez bien. Une façon de fuir, de cacher votre vulnérabilité. Peut-être que vous vous reconnaissez dans ces mécanismes.
Moi je les connais bien personnellement aussi, parce que je les ai vécus.
Cette capacité à avancer, tout en ressentant un vide intérieur, c’est une fragilité que vous n'osez pas montrer... Et qui vous rend parfois agressif, peut-être même violent dans vos propos...Radical, sans limites ?
Vous dites certaines choses, assez dures, mais vous n’arrivez pas à faire autrement.
2. Ce qui va tout changer
Je vivais ces hauts et ces bas terribles. Entre la puissance de la réussite et l’inacapcité à me gérer. Et puis un jour, j’ai compris une chose essentielle :
Ce n’était pas moi qu’il fallait changer. C’était mon regard sur moi-même.
J’ai appris à accepter ma sensibilité comme une force.
- Je croyais qu’elle m’isolait et qu’elle repoussait les gens, que personne ne pouvait me comprendre à cause d’elle.
J’ai appris transformer mes "différences" en un moteurs.
- Je croyais qu’être différent était une tare, un défaut tombé du ciel, je me punissais chaque jour en me rabaissant.
Et surtout, j’ai appris à arrêter de vouloir rentrer dans des cases qui ne m’appartenaient pas.
- Celles de mes parents, des gens autour de moi, de l’école puis du bureau.
Ce n’est pas parce que vous êtes solitaire que vous n’êtes pas “normal”.
Ce n’est pas parce que vous aimez éperdument votre monde intérieur que vous n’aimez pas les gens.
Ce n’est pas parce que vous ressentez les choses fortement que vous devez vous empêcher de vous exprimer.
Ce n’est pas parce que vous êtes créatif ou fantaisiste que vous devez retourner ce talent contre vous, pour chercher du sérieux.
Vous avez le droit d’être vous, et vous avez le devoir d’aimer ce vous en lui pardonnant ce que vous n’avez pas compris plus jeune : “normal” n’existe pas.
3. Normal n'existe pas
En revanche, il y a des gens qui n’aiment pas être dérangés par la liberté ou l’audace.
Et vous, votre cerveau est peut-être né trop libre, trop audacieux et trop conscient qu’il dérangeait. Et vous avez peut-être dérangé beaucoup de monde, un monde de lois, de règles, de structure, ou de rigidité. Mais vous avez surtout dérangé un monde de croyances.
Parmi mes clients chefs d’entreprise, et dirigeants j’ai entendu ces phrases troublantes qui montrent à quel point la sensation de lutter contre soi-même est présente à toutes les étapes de la vie malgré la réussite. Et surtout à quel point chaque expérience renforce un peu plus le processus de désamour de soi et d’isolement.
“J’étais dérangeant, je voyais tout, je comprenais tout et on me disait que j’en faisais tout un plat, on m’humiliait d’avoir trop exprimé mon émotion. J’ai appris à me taire pour ne pas blesser et ne plus être blessé”.
“J’étais dans mon monde avec mes passions, et on me faisait remarquer que je n’étais pas comme un tel ou une telle qui savait juste rester assis à jouer aux jeux de société avec les autres enfants”.
“Pour ma mère, se marier a signifié sacrifier sa vie de femme et sa carrière, elle en a voulu à mon père toute sa vie... J’ai grandi avec cette malédiction au dessus de ma tête : si je réussis, je raterai ma vie perso... Et mon cerveau ne pouvait pas ne pas réussir, alors je rate ma vie perso”.
Et vous ?
Et si c’était le moment pour vous aussi de vous libérer ?
- D’arrêter de vous juger pour ce que vous ressentez.
- De transformer votre sensibilité et votre indépendance en leviers puissants.
- Et de vous autoriser à être pleinement vous-même.
- De réussir le pro ET le perso ?
Parce que ce que vous pensez être une faiblesse est en réalité votre plus grand atout.
4. Pistes de réflexion
On dit souvent que les plus grands artistes sont de grands solitaires, qu’il y a une grande souffrance derrière ce génie. Je pense que c’est valable pour tous les virtuoses. Il y a dans chaque catégorie professionnelle des virtuoses. Des personnes qui vivent leur métier comme un art et qui sont pleinement absorbées par leur art.
Et lorsque cet art est poussé à son extrême et que l’on devient dirigeant, entrepreneur ou indépendant, l’enjeu de sa vie est alors de pouvoir construire une vie personnelle équilibrée à coté. De pouvoir vivre des émotions aussi fortes dans le perso que dans son art.
Pour certains ce sont les rapports de couple qui seront douloureux car ils demandent d’arbitrer entre son art et le couple, pour d’autres les rapports familiaux ou amicaux, et même les interactions professionnelles qui engagent aussi des choix. Dans tous les cas ce sont les rapports affectifs à différents degrés qui écartèlent la personne entre ce qui lui fait du bien et ce qu’elle veut faire pour les autres, qui l’obligent à choisir entre ce qu’elle est et ce que les autres attendent d’elle.
Ces personnes souffrent de ce à quoi ces arbitrages et ces choix les obligent à réfléchir, un tourment permanent qui vient questionner leur existence et leur identité, jusqu'à les isoler.
La virtuosité s’accompagne d’une grande sensibilité et celle-ci a été mise à mal à de nombreuses reprises si bien que l’on se sent souvent perdu, sans repère sur les actions à mettre en place.
Dans ma vie tout a changer lorsqu’au fil de mon travail personnel et de mes études de sexologie (pour le travail sur l'intime et les tabous) puis de coach mental (pour le travail sur les blocages, les peurs et les croyances) j’ai commencé à accumuler des outils pour toutes ces angoisses et incompréhensions. J’ai commencé à voir le système logique et la mécanique qui sous tendait le fonctionnement de mes émotions et de mes comportements. Lorsque j’ai compris que nous étions quasiment dans un univers mathématique rationnel et pragmatique tout s’est éclairé. Il y a des causes et des conséquences, il y a des systèmes et des réflexes, il y a des outils et des méthodes. Ne vous laissez pas convaincre par vos peurs et les personnes qui pensent que les émotions sont un problème.
Vous n’avez pas besoin de ressasser votre mal-être pendant des années, juste besoin d’y travailler comme vous avez travaillé pour vos études : dans l’excellence et la virtuosité.
Si vous souhaitez découvrir ce monde que vous n'imaginiez pas et qui va enfin vous aider à vous sentir léger, prenons rapidement rdv pour en discuter. Le rdv de bilan est construit pour dresser le bilan de votre état affectif et émotionnel et définir dans quel schéma vous êtes aujourd'hui bloqué. Il vous permettra de découvrir le plan de travail nécessaire pour en sortir.