· 

La solitude du chef d'entreprise, une réalité en sexologie

La solitude du chef d’entreprise s’exprime à toutes les échelles, de l'entrepreneur.e au CEO. On change de costume lorsque l'on rentre chez soi, on a ce moment de flottement où l’on peut avoir l’impression d’arriver dans la quatrième dimension. Il y a une heure à peine, vous aviez 50 personnes qui vous obéissaient, des business angels qui vous applaudissaient. Maintenant il y a deux personnes qui veulent vous faire payer votre manque de présence, une qui vous tourne autour sans trop savoir sur quel pied danser et peut être une dernière qui pleure et qui crie et face à laquelle vous devez rassembler plus de courage que pour préparer votre prochain comex.

Lorsque l'on travaille de chez soi on ne sait plus dans quel costume on vit, employé de maison non rémunéré couplé à créateur d’entreprise parfois sans revenus, vous vous demandez peut-être qu’elle est votre valeur, quelle est votre place ici, est-ce que vous aurez le temps de tout faire, est-ce que la journée sera assez longue, comment allez-vous vous accrocher un sourire quand tout le monde va rentrer ?

Souvent l'entrepreneur.e, le/la che.fe d'entreprise se sent tout simplement perdu.e face à sa place d'homme ou de femme dans son couple et/ou sa famille. PARCE QUE DIRIGER C'EST DÉCIDER, CHOISIR, ANTICIPER, INSPIRER, EMMENER. SEUL.E. Mais désirer, se réjouir, rire, être spontané.e ce n'est plus une question de volonté du cerveau, c'est une disponibilité du coeur.

Comment réagir si tout ne tourne pas comme on veut? Si on ne trouve pas le même niveau de respect. Si on ne se sent pas à sa place. Si on ne se sent pas reconnu.e. Si on se sent moins aimé.e. Chez soi. Comment réagir si le coeur n'est pas à sa place, rempli, heureux ?

LA SOLITUDE DU DIRIGEANT C'EST CETTE DIFFICULTÉ À GÉRER LE PRO ET LE PERSO. EN SE SENTANT TOUJOURS SEUL.E

Même si on se sait aimé.e. On peut chercher encore des preuves. Même si on se sait soutenu.e. On peut avoir l’impression que ce n’est pas à la hauteur. On vit sur deux vitesses qui semblent irréconciliables. Foncer d'un côté et hésiter de l'autre. Décider le matin et culpabiliser le soir.

VOULOIR PRENDRE SOIN DE TOUS EN NE S'INQUIETANT JAMAIS DE SOI.

CULPABILISÉ.E - ECARTELÉ.E - ETOUFFÉ.E. Du boulot au dodo, du pro au perso le travail est toujours d'apprendre à s'aimer, à se consoler et se soutenir pour savoir trouver sa place et s'y sentir homme ou femme.Vivre et jouir de la vie sans honte, ni colère ni culpabilité. Mais est-ce réalisable ?

La solitude du dirigeant dans son couple n'est qu'une autre facette de l'amour de soi, de la conscience de soi, de la dépendance affective ou des problématiques de sauveur. On peut diriger, entreprendre et avoir de la place pour ceux qu'on aime ET pour soi. C’est un changement de perspective qui nécessite un accompagnement pour pouvoir sortir du leurre (le « mais tout va bien c’est normal je ne vois pas le problème), du déni (si je regarde le truc en face je pars en courant) ou du blâme (c’est pas moi c’est toi) et arrêter le "tu qui tue".

J'accompagne des dirigeant.e.s qui culpabilisent de rejeter leur famille, de devoir s'isoler pour se ressourcer. Qui ont l’impression de devoir faire un effort surhumain pour s’assoir à table et partager un diner dans la joie. Qui se sentent tristes, parfois misérables de réussir professionnellement et d'échouer affectivement. EN DÉTRESSE

LE PROBLÈME DE TOUT CA C'EST LA HONTE ET LA CULPABILITÉ QUI FORCENT À SE TAIRE...Pourtant la peine est là. La souffrance grossit, parfois on baisse les bras.

C'est tellement compliqué de sortir de ses inquiétudes, de son travail, de ce que l'on fait 8h ou 15h par jour et de s'entendre reprocher qu'on aime trop son travail, qu'on s'inquiète trop, qu'on n'est « là mais pas là ». Quand tout bascule on cherche l'amour et la passion au travail et on essaye de diriger les sentiments à la maison. Pourtant au fond on le sent bien le déséquilibre, non ? Peut-on avoir deux maitres ? Peut-on avoir l'amour du travail ET de son couple/sa famille ? Je vous dirai que ce n'est pas possible. On ne peut avoir qu'un seul maitre : l'amour de soi d'abord.

C'est l'amour de soi, le respect de soi, qui nous guide avec le cœur, qui nous aide à trouver ce qui est juste et bon pour soi, à vivre des moments extraordinaires des deux côtés sans culpabiliser ou avoir l'impression de se sacrifier. C'est un exercice de virtuose qui permet de ne pas s'oublier, de ne pas oublier son couple. Votre travail est important, votre couple aussi, le dirigeant c'est vous, mais votre dirigeant c'est votre coeur... Ne sacrifiez pas votre cœur.

Je vous accompagne au cabinet et en visio dans cette belle aventure, je me déplace aussi sur votre lieu de travail si besoin. Si vous souhaitez mettre en place un rdv de bilan voici le lien, il est préalable à tout accompagnement : https://laure-adjemian.youcanbook.me/

À très vite